Face aux violations systématiques des droits humains en Tunisie, la situation de la prisonnière politique Sonia Dahmani incarne une tragédie vivante qui illustre la répression et les abus subis par les prisonniers d’opinion. Sonia, avocate et militante politique, endure des conditions de détention inhumaines et cruelles, visant à briser sa volonté et à lui ôter toute dignité.
Oppression Quotidienne dans des Conditions de Détention Insoutenables
Le témoignage de la sœur de Sonia révèle que sa vie en prison est devenue une série de tourments quotidiens. Sonia souffre du froid glacial dans une cellule isolée, dépourvue des besoins essentiels pour une vie décente. Sans vêtements chauds pour se protéger, elle est exposée quotidiennement à de l’eau froide utilisée comme un outil de torture psychologique et physique. Ses mains, craquelées par le froid, sont enflées et rigides, la rendant incapable d’effectuer les tâches les plus simples, comme se laver ou nettoyer ses vêtements.
Privation des Droits Fondamentaux
Sonia est privée de ses droits humains les plus fondamentaux. Elle est contrainte de renoncer à son hygiène personnelle, interdite d’utiliser de l’eau chaude ou des produits de nettoyage pour son corps et ses vêtements. Elle est enfermée dans un environnement insalubre qui favorise la propagation de maladies de la peau, aggravant son état psychologique et physique jour après jour.
Punition Systématique
La cellule de Sonia est devenue une « prison dans la prison », où elle vit dans un isolement total du monde extérieur. Tout semble conçu pour la briser psychologiquement : des repas froids et immangeables, l’interdiction de porter des vêtements chauds ou d’utiliser de l’eau chaude, et des humiliations infligées par les gardiens de prison.
Effets Psychologiques et Physiques Dévastateurs
Sonia n’est plus en mesure de se lever ou de prendre soin d’elle-même, ce qui reflète un effondrement physique et psychologique dû à la torture lente qu’elle subit. Elle est devenue une victime d’oppression systématique, ciblée parce qu’elle exprime son opinion sur des questions d’intérêt public.
Responsabilité des Autorités
L’Observatoire Freedom for Tunisia tient les autorités tunisiennes pleinement responsables de la situation de Sonia Dahmani, et demande :
- Un traitement médical et des soins appropriés immédiatement.
- Le respect de son droit à la dignité humaine en prison.
- Une enquête sur les violations qu’elle a subies, avec la mise en responsabilité des coupables.
Une lettre sera adressée immédiatement à la Présidence de la République représentée par Kaïs Saïed, au Ministère de la Justice représenté par Leila Jaffel, et à la Directrice de la Prison pour Femmes de Manouba, Jamila Smida.
Message de Solidarité et Appel à la Société Civile
Le cas de Sonia Dahmani n’est pas un cas isolé, mais reflète les violations flagrantes dont sont victimes les prisonniers d’opinion en Tunisie. Ces crimes contre l’humanité ne doivent pas rester impunis.
Les défenseurs des droits humains et la société civile appellent toutes les personnes éprises de liberté, en Tunisie et à l’étranger, à se mobiliser pour Sonia et à défendre son droit à la dignité et à la justice.