Le lundi 11 novembre 2024, la Chambre criminelle du tribunal de première instance de Manouba a prononcé une nouvelle peine de deux ans et huit mois de prison contre Ayachi Zammel, ancien candidat à la présidence, pour des accusations de falsification de parrainages électoraux liés à sa candidature à l’élection présidentielle. Avec ce nouveau jugement, les peines prononcées contre Zammel totalisent 35 ans de prison dans plusieurs affaires distinctes liées à des parrainages falsifiés.
Le tribunal avait précédemment accepté de libérer temporairement Zammel et de reporter son procès, ainsi que celui de plusieurs membres de sa campagne électorale, y compris des membres de sa famille, dans l’attente de plusieurs plaintes déposées par des citoyens concernant des soupçons de falsification de parrainages électoraux.
L’Observatoire Liberté pour la Tunisie souligne que l’escalade des condamnations contre Zammel reflète une tendance qui suscite des inquiétudes quant à l’utilisation de la justice pour régler des comptes politiques, en particulier en l’absence de clarté concernant les critères liés aux parrainages et leurs dimensions politiques. Cela appelle à revoir les procédures et à garantir leur conformité avec des normes légales claires et transparentes.