La leader du Parti Destourien Libre Mariam Sassi a été libérée ce mercredi 30 octobre, après avoir purgé une peine de huit mois de prison. Elle avait été condamnée en vertu de l’article 20 du décret n° 54 de 2022 pour des accusations de « perturbation d’un système d’information » en introduisant ou modifiant des données non autorisées sur les plateformes de médias sociaux du parti.
Son procès avait débuté en mars 2024, lorsqu’elle avait été arrêtée et interrogée sur des questions liées à l’utilisation des comptes électroniques du parti et leur impact sur le système d’information. À l’issue du procès, elle avait été condamnée à huit mois de prison.
Position de l’équipe de défense
L’équipe de défense de Mariam Sassi a estimé que les procédures liées à cette affaire n’ont pas respecté les droits de la défense. Elle a dénoncé des violations de la confidentialité des échanges juridiques concernant la défense de Sassi et a souligné que l’accusation avait été utilisée comme prétexte pour persécuter politiquement les membres de l’opposition, notamment en l’absence de preuves matérielles.
Par ailleurs, Mariam Sassi avait également fait l’objet d’une enquête pour des accusations visant à modifier l’autorité de l’État. Bien que cette charge ait été abandonnée, elle a contribué à complexifier son procès.